Tartines — 1978

Emergeant de souvenirs d’enfance, des images - observations narquoises, curieuses ou drôles - en suggèrent d’autres, en ricochet, comme dans un jeu de boîtes-gigognes.
La musique en a été composée au fur et à mesure que se construisait la chorégraphie.

Programme de la Compagnie Bagouet

La musique de « Nu creative methods » est « post-free » avec des bases et des plages très strictes où l’aléatoire parle quand même. Nous sommes partis d’improvisations sur le jeu et nous avons travaillé sur leur système et c’est ce qui s’avère le plus important.
On a joué avec quelques mouvements comme les musiciens le font avec quelques notes et plusieurs tonalités... C’était très nouveau pour moi... Durant cette collaboration on a laissé des passages improvisés dans le spectacle ou d’autres extrêmement réglés... On a écouté directement avec eux, c’était l’exploration d’un monde d’une façon nouvelle.

Dominique Bagouet, 1978

Cela tient parfois du mime ou du cinéma muet. Les figures sont assez peu conventionnelles, parfois grotesques. Tantôt désarticulés comme des poupées-gigognes, tantôt souples et grimaçants comme le chat-tigre des poèmes de Joan Pau Verdier, les artistes n'ont cessé de brocarder quelques comportements des personnages d'aujourd'hui ou de jadis dans la bonne ville d'Angoulême. Pour qui sait les saisir entre deux entrechats.
En définitive, tout ceci laisse une impression fort agréable, quand bien même ce ballet moderne plonge par moments dans l'abstraction.
On rit beaucoup, le rythme est alerte, la prétention y fait défaut et c'est tant mieux.

François Misser, la Charente Libre, 26 juillet 1978

Michèle Rust, Dominique Bagouet, Monet Robier
Michèle Rust, Dominique Bagouet, Monet Robier
photo Christian Ganet
Michèle Rust, Monet Robier, Philippe Cohen, Dominique Bagouet, Yveline Lesueur
Michèle Rust, Monet Robier, Philippe Cohen, Dominique Bagouet, Yveline Lesueur
photo Christian Ganet
Jean Rochereau et Dominique Bagouet
Jean Rochereau et Dominique Bagouet
photo D.R.