(pas de note d’intention du chorégraphe)
« La première partie, sur les musiques de Couperin et Mozart, est un exercice de composition abstraite (…).
La deuxième partie opère une rupture avec cet ensemble aux signes cohérents : un, puis plusieurs personnages apparaissent, sortes de bibendums en vastes robes blanches, encagoulés et dépourvus de bras. D’abord dans le silence, puis accompagnés par Mozart, ces êtres insolites, aux corps empaquetés, silhouettes totalement privées de définition, s’affolent dans une gestuelle désordonnée, tandis qu’une seule danseuse, ayant conservé le costume de la première partie, continue imperturbablement un solo au milieu de leur agitation…
La troisième partie, où les pièces musicales contemporaines viennent introduire leurs dissonances inquiétantes, reste marquée par l’étrangeté de ce moment de désordre. »
Isabelle Ginot, Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé, éd. centre national de la danse, 1999
« ... grand corridor pose, encore discrètement, les bases de l’écriture bagouetienne. Fini le mouvement qui n’en finit pas de finir, les restes d’une technique Limon jusque là toujours très présente. Plus de voltes, plus de courbes interminables. Les gestes se font de plus en plus précis et découpeurs d’espace, la technique de plus en plus minutieuse. »
Chantal Aubry, Bagouet, éd. Bernard Coutaz, 1989
Générique
Dominique Bagouet
Deuxième suite des Trois Pièces de violes (1728) de François Couperin : « Prélude », « Allemande légère », « La chemise blanche » ; 1er Mouvement de la sonate n° 10 K330 de W.A.Mozart ; « Instables » de Denis Le Vaillant et Pierre Rigaud
Jordi Savall et Ton Koopman pour Couperin ; Aldo Ciccolini pour Mozart
Dominique Bagouet
Rémi Nicolas
21 juillet 1980
Montpellier, Théâtre Municipal
6 décembre 1980
Montpellier, Théâtre Municipal
Reprise pour l'inauguration du Centre Chorégraphique Régional avec, au même programme : Scène rouge, Voyage organisé
Frédéric Bentkowski, Philippe Cohen, Catherine Diverrès, Sylvie Giron, Bernard Glandier, Yveline Lesueur, Bernardo Montet, Monet Robier, Michèle Rust
Les mêmes, sans Michèle Rust
Marion Mortureux
50'